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Titre du blog : Florimont 1ES, les SES...
Auteur : florimont1ES
Date de création : 15-06-2011
 
posté le 15-06-2011 à 20:38:10

Les besoins à la source de l'économie

L'Homme est il le chainon ultime de l'évolution? Il est en tous cas démuni lorsqu'il est seul face à la nature pour assurer sa propre survie. L'Homme du néolithique, le bâtisseur de pyramide, le trader de la City, la mère célibataire d'un village de brousse au Burkina, un élève de Florimont, son professeur...tous, en une commune humanité, se ressemblent par la nécessité de satisfaire leurs besoins.

On parle de besoin dès lors qu'un individu ou qu'une communauté ressent un sentiment de manque, de frustration, accompagné du désir de le voir disparaître. La diversité des besoins et leur définition variable d'une société à l'autre, d'un moment de l'histoire à l'autre, ne doivent pas faire oublier que les besoins de bases sont les même pour tous. Tout personne doit satisfaire des « besoins humains fondamentaux »: boire, manger, dormir, se vêtir, s'éduquer...

L' économie est une science qui étudie la manière dont les sociétés humaines (l'homme n'est donc plus seul) s'organisent pour satisfaire leurs besoins. Elle étudie le « comment faire »: la manière dont les Hommes transforment la nature pour créer (produire) ce qu'elle ne leur donne pas directement. La nature est en général avare de ses bienfaits: elle ne permet de disposer que de ressources rares. L'économie s'intéresse aussi au « comment partager », c'est à dire aux choix qui sont faits dans la répartition des ressources ainsi obtenues. Si les ressources étaient disponibles en abondance dans la nature, sans limites et sans coûts, les êtres humains ne seraient pas contraints de faire des sacrifices pour satisfaire un besoin particulier. Tous les désirs seraient comblés jusqu’à satiété.

Le problème de la rareté oblige à choisir, donc à renoncer. La satisfaction d’un besoin exige l’utilisation de temps et de ressources qui ne pourront pas être utilisés pour la satisfaction d’un autre besoin. Le sacrifice comporte un coût que l’on appelle coût d’opportunité. Le coût d’opportunité est le prix à payer chaque fois que, face à des ressources limitées, un choix doit être fait.

Selon Paul Anthony Samuelson (économiste américain né en 1915, Prix « Nobel » d’économie en 1970), toute société doit résoudre trois problèmes fondamentaux :

- Que produire ? Quels biens faut-il produire et quels services faut-il fournir ? En quelles quantités? Faut-il privilégier la production de biens de consommation ou celle de biens de production?

- Comment produire ces biens ? Par qui, avec quelles ressources productives et selon quelles techniques, ces biens doivent-ils être produits ? Les entreprises vont-elles privilégier l’utilisation des machines ou l’utilisation de la main d’œuvre

- Pour qui ces biens sont-ils produits ? Quels besoins satisfaire en priorité ? Faut-il satisfaire des besoins individuels ou collectifs  Qui va bénéficier des biens produits ? Autrement dit, comment la production nationale est-elle distribuée entre les individus et les groupes qui composent la société ?

Selon Edmond Malinvaud (économiste français, né en 1923), l’économie est « une science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des êtres humains vivant en société. Elle s’intéresse d’une part aux opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations ». Autrement dit, l’économie est une science des choix entre des moyens rares qui peuvent recevoir différentes affectations. L’économie politique propose précisément l’étude des trois questions essentielles posées à toutes les sociétés. Elle décrit et analyse l’activité économique, tâche d’en expliquer le fonctionnement, de trouver les règles (les lois) qui la régissent. Elle s’efforce de trouver aux problèmes économiques des solutions qui permettent d’atteindre le bien-être général pour tous les membres d’une société.


Si la nature dispensait généreusement et sans limites tout ce qui permet à l'homme de vivre, l'idée même d'économie n'aurait pas lieu d'être. Au 18ème siècle, le navigateur James Cook et, peu après lui Bougainville puis Lapérouse sont étonnés de la facilité avec laquelle les habitants de « Taiti » (aujourd'hui Tahiti, ile devenue depuis capitale administrative de la Polynésie française) parvenaient à vivre: les apports nutritifs d'un régime alimentaire basé sur les fruits et légumes et sur le poisson de lagon font des tahitiens des hommes dont la physionomie est pleine d'une vigueur qui surprend les marins européens. Encore aujourd'hui, il existe des terres et des climats qui permettent à l'Homme de satisfaire ses besoins vitaux sans grand effort: en ce début de troisième millénaire, en Mélanésie, on estime que sur certaines iles du Vanuatu, un ménage de cinq personnes peut se nourrir avec seulement 8 heures de travail hebdomadaire dans le jardin familial1.

1Pour en savoir plus...http://fr.wikipedia.org/wiki/Vanuatu

 

Commentaires

jssite le 18-06-2011 à 14:47:04
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